« Des installations artistiques qui révèlent la ville, qui montrent son extraordinaire ». C’est comme ça que Jean Blaise voit son métier, qui n’a rien d’ordinaire.
L’aventure d’Un Été au Havre commence en 2017 pour célébrer les 500 ans de la fondation de la ville du Havre et de son port. Jean Blaise, directeur artistique, est invité par Edouard Philippe à imaginer un anniversaire hors du commun sur plusieurs mois.
L’extraordinaire du Havre, on le retrouve cinq ans plus tard dans de nombreuses œuvres disséminées dans toute la ville : on peut citer la Catène composée de 36 containers colorés au bout de la rue de Paris, devenue un véritable repère dans la ville, UP#3, œuvre monumentale et élégante qui émerge des galets de la plage, ou encore Gold Coast, cette bande de pierres dorées destinée à protéger la rive face aux forces de la mer. Certaines œuvres sont pérennes, d’autres ne durent que le temps d’une saison. Toutes disent quelque chose de la ville.
2022 sera la cinquième et dernière édition d’Un Eté au Havre pour Jean Blaise. Avant de passer la main, il a voulu élargir les perspectives en implantant des œuvres dans d’autres quartiers, au cœur des « places de village » havraises encore trop peu connues des visiteurs. A l’image de la place Danton qui verra s’élever une œuvre végétale de l’artiste Evor sur la toute nouvelle allée Aimé Césaire : « une volière ouverte vers le ciel, un totem végétal et treille recouvert de plantes grimpantes et de lianes gracieuses ».
« Être exigeant, populaire, accessible », c’est le credo de Jean Blaise. Ces mots résonnent avec la mission de Logeo Seine auprès de ses habitants. D’un côté l’art, de l’autre côté l’habitat. Les deux ont pour ambition de produire du lien dans la ville.
Logeo Seine est très heureux de recevoir Jean Blaise au 139 pour questionner le rôle de l’art dans la ville.